Une journée sans...
Aujourd'hui, j'avais envie de rien, alors j'ai laissé glisser...
Tout ce qui se passé je l'ai laissé filer sans rien faire...
Aller au travail ne m'a pas dérangé, faire semblant d'être comme eux, non plus.
Peut être est-ce là leur secret.
La journée s'est continué... Je n'ai du me demander qu'une ou deux fois pourquoi j'étais là.
Tout se passer donc à merveille, quand sans savoir pourquoi mon supérieur direct me prend à partit. Sur le coup, je n'ai pas su pourquoi, avec du recul non plus d'ailleurs. Il m'a balancé tout ce qu'il avait sur le coeur - j'espère que ça lui a fait du bien - et moi je n'ai rien dit, j'ai laissé glisser...
Au début, j'ai essayé de comprendre, me défendre de n'avoir rien à me reprocher. Puis il a continué m'a mis en garde sur la manière donc je m'adressais aux gens et aussi à qui je m'adressais. Apparement le style rentre dedans ne plait pas à tout le monde. Bon a savoir. Puis, j'ai à nouveau laissé glisser. Mais ça n'a marché qu'en surface...
Depuis que je suis rentré je rumine. J'ai besoin de me vider la tête. Malheureusement, quand je rentre je suis tout seul. Rien ne change vraiment. J'ai cherché mon salut à travers le tube cathodique, mais lui aussi de bonne humeur m'a fait comprendre qu'ici régné l'ignorance et la stupidité... Mon périple nocturne n'en était qu'à ses débuts et déjà mon meilleur ami me laissait tomber.
J'ai alors cherché une issue à travers mon repertoire téléphonique. Les noms défilés accompagné de commentaire divers et variés... Avec femme... Avec enfants... Vraiment pas envie de le voir... J'ai encore son numéro.
Dans un dernier élan, je me suis levé et je me suis approché de sa chambre... Dans l'embrasure de la porte, la lumière du salon suffisait largement pour que je la regarde dormir. Elle était tellement calme... Et je suis resté là à la contempler pendant 10 min... Puis le quart se passa... La vingtaine ne frappa pas avant d'arriver... La demie eu la politesse de me taper sur l'épaule et j'ai quitté la chambre pour regagner la mienne. Mais avant je suis venu écrire ces quelques lignes parce qu'au final... Ce qui glisse ne reste pas, moi je préfère l'écrire...